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Saison des Indians de Cleveland. Les Guardians de Cleveland Cleveland Guardians en anglais , anciennement les Indians de Cleveland jusqu'en , sont une franchise de baseball basée à Cleveland évoluant dans la Ligue majeure de baseball. Dès les années pourtant, la réputation des Indians est celle d'une équipe de perdants. Cette situation dure jusqu'au milieu des années et le renouveau sportif de la franchise qui dispute, sans les gagner, deux Séries mondiales en et Ils ont été champions de la Ligue américaine en Ils ont participé à la Série mondiale L'équipe s'appelle les Guardians , d'après les Gardiens de la circulation, huit grandes statues Art déco sur le Hope Memorial Bridge , situé à proximité du Progressive Field. Cleveland dispose d'une formation de ligue majeure de à , les Spiders de Cleveland , mais ces derniers qui évoluent en Ligue nationale de à cessent leurs activités après une saison catastrophique : 20 victoires pour défaites [ 1 ]. La franchise actuelle est fondée en [ 2 ] , [ 3 ] par Charles Somers sous le nom de Cleveland Lake Shores par transfert de la formation de Western League, les Grand Rapids Rustlers , à Cleveland [ 4 ]. La Western League adopte le nom de Ligue américaine dès mais évolue encore sous le label de ligue mineure [ 5 ]. Les Lake Shores participent à cette compétition, terminant sixièmes avec 63 victoires pour 73 défaites. La saison avait pourtant débuté par une victoire à Indianapolis avec Bumpus Jones comme lanceur partant pour Cleveland [ 7 ]. En , Ban Johnson transforme la Ligue américaine en ligue majeure, au même rang que la Ligue nationale [ 5 ]. La franchise, qui prend alors le nom de Cleveland Blues , a l'honneur d'inaugurer la Ligue en disputant le match d'ouverture le 24 avril à Chicago face aux White Sox [ 8 ]. Toutes les autres rencontres programmées ce jour-là sont reportées pour cause de pluie [ 9 ]. Lors du premier match de la saison joué à domicile, les Blues réalisent une fin de neuvième manche renversante.Menés par les Senators de Washington avec deux batteurs éliminés et personne sur les bases, ils marquent neuf points pour s'imposer [ 10 ]. Les Blues deviennent les Bronchos en puis, à la suite du transfert de Napoléon "Nap" Lajoie en , sont rebaptisés Naps de Cleveland en [ 11 ]. L'arrivée de Lajoie est un véritable évènement rassemblant plus de 10 spectateurs le 4 juin à League Park pour assister à ses débuts sous les couleurs de Cleveland [ 12 ]. L'équipe comprend également d'autres joueurs talentueux tels Addie Joss , Elmer Flick , Bill Bradley , George Stovall - et Terry Turner Bill Bradley est le premier joueur de la franchise à frapper un caroussel un simple, un double, un triple et un coup de circuit au cours d'un même match. Il réussit cette performance le 24 septembre [ 13 ]. Elmer Flick remporte le titre de meilleur batteur de la Ligue américaine en avec une moyenne au bâton de 0, En , Cleveland refuse un échange proposé par les Tigers de Détroit entre Flick et le jeune joueur de 21 ans Ty Cobb [ 14 ]. En , Addie Joss signe un match parfait en 74 lancers contre Chicago le 2 octobre [ 15 ]. Cleveland termine deuxième de la Ligue signant ainsi sa meilleure performance depuis ses débuts avec 90 victoires pour 64 défaites 0, Les Indians échouent à une demi-victoire des Detroit Tigers [ 16 ]. Nap Lajoie , jusque-là entraîneur-joueur, se recentre sur sa seule fonction de joueur à partir de Il dispute en le titre de meilleur frappeur de la Ligue à Ty Cobb. Aujourd'hui encore, les statisticiens américains ne sont pas d'accord sur le nom du vainqueur réel de ce challenge [ 17 ]. Shoeless Joe Jackson est alors recruté par les Naps en Cy Young joue également chez les Naps de à Cette saison est marquée par le décès du lanceur Addie Joss à 31 ans. Un match de bienfaisance au profit de sa famille est disputé le 24 juillet
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Toutes les plus grandes vedettes du baseball sont présentes sur le terrain. Cette rencontre préfigure ce que seront les matches des étoiles All-Star Game à partir de [ 18 ]. À la suite du départ de plusieurs joueurs notamment vers la toute nouvelle Federal League , les Naps enregistrent défaites en : le record de la franchise [ 19 ]. L'affluence est en chute libre et les finances deviennent problématiques. Nap quitte également Cleveland à l'issue de cette saison pour rejoindre Philadelphie. Les Naps sont alors définitivement rebaptisés Cleveland Indians. L'annonce de ce nouveau nom est faite par la presse de Cleveland le 17 janvier [ 20 ]. Dix jours plus tôt, la presse avait déjà annoncé que le président Somers avait chargé un groupe de journalistes sportifs de trouver un nouveau nom à la franchise. Les fans furent autorisés à envoyer des suggestions [ 21 ]. La raison pour laquelle le nom « Indians » fut retenu est imprécise, mais il est probable qu'il fut inspiré par le nom des Braves de Boston qui signent une fabuleuse fin de saison en , passant de la dernière position du championnat en juillet à la première en septembre, pour les autres [ 22 ]. Une théorie souvent répétée est que le nom « Indians » soit un hommage à Louis Sockalexis , joueur autochtone des Spiders de Cleveland : il s'agit en fait d'un mythe aujourd'hui discrédité [ 23 ] , [ 24 ]. L'équipe des Indians a cependant à l'occasion fait référence à ce mythe, s'attirant les critiques d'observateurs estimant l'histoire colportée pour détourner le club des accusations de racisme pour sa caricature stéréotypée des peuples autochtones [ 25 ] , [ 26 ]. Cette modification n'entraîne pas d'embellie sportive et financière. Pour sa première saison sous le nom des Indians, la franchise termine septième sur huit en Ligue américaine et enregistre seulement spectateurs aux guichets soit 2 spectateurs en moyenne par match [ 27 ] , soit trois fois moins qu'en [ 28 ].Charles Somers , industriel de l' Ohio fondateur de la franchise dont il reste le propriétaire et principal soutien financier, est contraint de la vendre en toute fin d'année Il passe le relais à un groupe d'investisseurs emmené par Jim Dunn en raison de très graves soucis financiers personnels : il est ruiné [ 29 ]. Jim Dunn achète la franchise mais, avouant qu'il ne connaît rien au baseball, sollicite les conseils de Ban Johnson pour constituer son équipe dirigeante. Johnson lui indique le nom de son ancien secrétaire, Bob McRoy qui devient manager général et engage le solide champ centre Tris Speaker. McRoy tombe malade. Il quitte son poste dès et décède le 2 décembre [ 30 ]. À partir du 26 juin , les Indians arborent un numéro sur l'épaule, préfigurant la numérotation des joueurs. Cette idée est abandonnée à la fin de la saison [ 31 ]. Tris Speaker devient entraîneur-joueur en Cette saison est d'abord marquée par un drame : l'arrêt-court Ray Chapman meurt le 17 août au lendemain d'un match au Polo Grounds contre les Yankees de New York. Atteint à la tête par un lancer de Carl Mays, il est déclaré mort après plusieurs interventions chirurgicales [ 32 ]. Le jeune Joe Sewell est alors engagé pour remplacer Chapman [ 33 ]. Sous la conduite de Tris Speaker , les Indians remportent le fanion de la Ligue américaine avec deux victoires d'avance sur les White Sox de Chicago et trois sur les Yankees de New York. Speaker signe une saison à 0, au bâton [ 34 ] , tandis que le lanceur Jim Bagby engrange 31 victoires [ 35 ].
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Menés par les Brooklyn Robins en World Series , les Indians enlèvent leur premier titre national en remportant les quatre dernières parties pour s'imposer Elmer Smith frappe le premier grand chelem en Série mondiale , Bagby frappe le premier coup de circuit des Séries mondiales réussi par un lanceur [ 36 ] tandis que Bill Wambsganss signe une triple base sans assistance, cas unique dans l'histoire des Séries mondiales [ 37 ]. Stan Coveleski est le lanceur vedette des Indians cette saison. Il lance trois parties complètes à l'occasion des Séries mondiales, trois victoires qui permettent aux Indians de remporter les séries [ 38 ]. Après ce succès et malgré le talent de joueurs comme Earl Averill , Mel Harder et George Burns MVP de la saison , les Indians se retrouvent à la peine en championnat, signant au mieux des deuxièmes places en et En coulisse, le décès de Jim Dunn en place la franchise sous la coupe de sa société gérée par sa veuve. Elle cède les Indians à Alva Bradley le 17 novembre [ 39 ] pour un million de dollars. Depuis , les joueurs des Indians arborent des numéros dans le dos. Cleveland est la deuxième franchise à adopter ce système quelques semaines après les Yankees de New York. La numérotation des joueurs devient obligatoire en Ligue américaine en [ 40 ]. En matière de stades, les Indians agrandissent League Park 21 places depuis puis quittent définitivement cette enceinte en [ 41 ]. Ils évoluent régulièrement au Cleveland Municipal Stadium 78 places officiellement à son inauguration ; 73 en de à , puis de façon systématique de à L'inauguration du Cleveland Municipal Stadium a lieu le 31 juillet devant plus de 80 spectateurs. Le premier match de nuit, à la lumière des projecteurs, y est disputé le 27 juin [ 42 ]. Le lanceur Bob Feller parvient à signer 27 victoires en mais les Indians, en proie à des luttes intestines, ratent de peu le gain du championnat et terminent deuxièmes de la Ligue américaine. Après avoir connu le front et reçu huit décorations militaires, il est de retour chez les Indians en et domine les autres lanceurs de la Ligue en avec 26 victoires et retraits sur prises , record de la franchise [ 43 ]. Bill Veeck devient le propriétaire de la franchise le 21 juin et installe définitivement les Indians au Cleveland Municipal Stadium en Le 5 juillet , 80 jours après l'entrée en jeu de Jackie Robinson chez les Dodgers Brooklyn en Ligue nationale , un premier joueur noir fait son apparition en Ligue américaine : c'est Larry Doby , sous l'uniforme des Indians [ 44 ].
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La communication mise en place autour de la franchise porte ses fruits en amenant un intérêt accru de la part des supporters. On passe ainsi de 1 spectateurs en à 1 en puis 2 en [ 27 ]. Soutenus par un public plus nombreux que jamais, les Indians terminent à égalité avec les Red Sox de Boston pour le gain du fanion de la Ligue américaine. Le match de barrage pour départager les deux franchises se tient à Fenway Park à Boston. Au terme d'un match resté dans les mémoires, les Indians s'imposent et accèdent à la Série mondiale Le titre est conquis face aux Braves de Boston par quatre victoires à deux [ 45 ]. Les champs intérieurs Lou Boudreau manager-joueur , Ken Keltner , Joe Gordon et Eddie Robinson furent particulièrement efficaces tandis que le lanceur noir Satchel Paige , premier lanceur noir à participer aux Séries mondiales, enchante les spectateurs avec ses lancers aussi variés que surprenants. Les trois matches disputés à Cleveland se jouent devant une assistance moyenne de 79 spectateurs avec une pointe à 86 à l'occasion du match cinq [ 45 ]. Les Indians restent au contact des meilleurs entre et sans toutefois accrocher la première place. Lou Boudreau quitte Cleveland en mais cela n'empêche pas les Indians d'être de retour en World Series en Ils s'inclinent sèchement contre les New York Giants.
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À partir de , les classements des Indians sont décevants à la suite des départs de joueurs comme Bob Feller Victime de blessures au dos et aux jambes, Al Rosen , MVP de la saison , met un terme à sa carrière en [ 46 ]. Le jeune lanceur Herb Score apparaît alors comme le grand espoir de la franchise et refuse plus d'un million de dollars des Boston Red Sox pour un transfert [ 47 ]. Après deux saisons excellentes en et , Score est sévèrement blessé lors d'un match le 7 mai et ne retrouvera jamais son niveau [ 48 ]. La traversée du désert des Indians débute en par le transfert houleux de Rocky Colavito chez les Tigers de Détroit. Ce joueur de champ droit qui frappe quatre coups de circuit lors d'un même match le 10 juin [ 49 ] , est échangé contre Harvey Kuenn , qui est transféré dans la foulée. La malchance frappe les meilleurs joueurs des Indians, tel Max Alvis. Ce jeune joueur de troisième base est un grand espoir de la franchise et signe une très belle saison Le 26 juin , il est hospitalisé pendant six semaines à Boston pour une méningite. Alvis reprend sa place chez les Indians après son séjour à l'hôpital, mais il ne retrouvera jamais son niveau [ 51 ]. Malgré l'acquisition de Gaylord Perry en , les résultats demeurent médiocres et les affluences dramatiques, entre 7 et 12 spectateurs de moyenne. Perry remporte toutefois le premier trophée Cy Young de l'histoire de la franchise en cette saison [ 52 ].
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C'est à Cleveland que Frank Robinson devient le 8 avril le premier manager Afro-Américain du baseball majeur [ 53 ]. Il évolue comme joueur-manager mais échoue à transformer les Indians en équipe gagnante et est remercié en Quelques coups d'éclat ont lieu au début des années En , Joe Charboneau est désigné meilleure recrue de l'année. Il est victime d'une chute qui le blesse sérieusement au dos et ne retrouvera jamais son meilleur niveau. Le 15 mai , Len Barker se signale en lançant un match parfait contre les Toronto Blue Jays [ 54 ]. Addie Joss était le seul Indian à avoir réussi une telle performance. Après l'une des très rares saisons positives des Indians en , l'hebdomadaire sportif Sports Illustrated fait sa couverture le 6 avril avec Joe Carter et Cory Snyder sous le titre « Indians Uprising » le soulèvement des Indiens , présentant la franchise comme le futur vainqueur de la Ligue américaine. L'équipe enregistre défaites et hérite de la dernière place de sa division [ 55 ]. En , deux échanges très contestés par les fans ont lieu. Le 25 mars , Jay Bell est échangé contre Félix Fermín [ 56 ]. Alomar s'illustre dès sa première saison chez les Indians : il est sélectionné au match des étoiles en , remporte le quatrième trophée de la meilleure recrue de l'année de la franchise et un gant doré. Baerga devient également un solide joueur avec trois sélections All-Star. Le manager Mike Hargrove est nommé en et le champ extérieur Kenny Lofton arrive en provenance des Houston Astros en Malgré ces changements, les résultats sportifs restent négatifs mais les Indians sont quand même désignés « Organisation de l'année » par le magazine Baseball America pour leur bon travail au niveau des jeunes joueurs [ 58 ]. L'équipe connaît une tragédie pendant le camp d'entraînement au printemps Lors d'un accident de bateau, les lanceurs Steve Olin et Tim Crews sont tués sur le coup et le lanceur Bob Ojeda , très gravement blessé, doit mettre un terme définitif à sa carrière [ 59 ]. En , la franchise est popularisée grâce au film Les Indians Major League en v.
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Les Indians signent des participations aux Séries mondiales en et sans s'imposer. Ils chutent d'abord contre les Braves d'Atlanta par quatre victoires à deux [ 60 ] , puis s'inclinent face aux Florida Marlins par quatre à trois [ 61 ]. L'effet du nouveau stade combiné aux bons résultats crée une vague de popularité inédite pour la franchise qui joue matchs consécutifs à guichets fermés entre le 12 juin et le 2 avril ; c'est le record du genre en MLB [ 62 ]. Les défaites en Série mondiale, surtout celle de , restent toutefois de mauvais souvenirs pour les Indians. Lors de la neuvième manche du septième match de la série face aux Marlins, les Indians mènent et il suffit à José Mesa de ne pas concéder de point pour remporter le titre. Mesa concède le point qui permet aux Marlins de revenir à égalité ; Les Indians s'inclinent finalement en onzième manche avec Charles Nagy comme lanceur des Indians [ 63 ]. Cette période est également marquée par des matches au scores étonnants. Citons ici les deux références dans ce domaine. Le 31 août , les Indians sont menés en milieu de huitième manche par les Angels d'Anaheim avant d'inscrire dix points en bas de huitième manche pour s'imposer [ 64 ]. Larry Dolan achète la franchise le 5 novembre à Richard Jacobs pour la somme de millions de dollars.Jacobs avait fait l'acquisition des Indians pour 35 millions de dollars en [ 65 ]. Larry Dolan devient officiellement propriétaire des Indians le 7 février Les résultats deviennent moins brillants et après une période faste avec cinq participations consécutives aux séries éliminatoires, la courbe de fréquentation du stade suit la même tendance à la baisse. La fameuse série de matchs consécutifs joués à domicile à guichets fermés à prend fin le 2 avril Dès , les affluences sont presque divisées par deux. Le 5 août , face aux Mariners de Seattle , Cleveland est mené après quatre manches et après six manches. Les Indians s'imposent finalement en onze manches [ 66 ]. Le 1 er novembre , le manager général John Hart démissionne et son assistant Mark Shapiro prend le relais [ 67 ]. Il tente de composer avec un effectif mêlant jeunes talents et joueurs expérimentés en tenant compte d'une chute importante du budget réservé aux salaires des joueurs en passant de 78,9 millions de dollars en à 48,6 en puis 34,3 en [ 68 ]. La franchise qui affiche des pertes financières limitées en et , devient largement bénéficiaire dès
Le palmarès de la MLB
Quelques belles satisfactions toutefois au cours de ces saisons de transition telle cette incroyable victoire , le 31 août , face aux Yankees de New York , dans l'antre du Yankee Stadium [ 69 ]. À la poursuite d'une première place en division centrale de la Ligue américaine depuis , la formule proposée par le manager-général Mark Shapiro et le manager Eric Wedge s'avère payante en avec des Indians qui tiennent tête aux Tigers de Détroit. Cleveland est même la première formation de MLB à se qualifier en séries éliminatoires dès le 23 septembre [ 70 ]. C'est le septième titre de division en treize saisons pour les Indians. Après avoir éliminé les Yankees en quatre matches , les Indians pensent un temps pouvoir devenir la première équipe à sortir la même saison les Yankees et les Red Sox de Boston. Mené trois victoires à une, Boston renverse toutefois la tendance et ferme l'accès de la Série mondiale aux Indians. Au terme de cette saison , Eric Wedge est désigné Manager de l'année en Ligue américaine tandis que C. Sabathia reçoit le trophée Cy Young récompensant le meilleur lanceur de l'année en Ligue américaine [ 71 ]. Depuis la création du trophée en , Sabathia est le deuxième joueur des Indians à le remporter après Gaylord Perry en L'hiver - est marqué par les négociations de renouvellement de contrat du lanceur C. Sabathia remettant en lumière les possibilités financières limitées de la franchise. Les Indians n'ont pas les moyens de conserver des joueurs comme Sabathia aujourd'hui ou Manny Ramírez et Jim Thome hier [ 72 ]. Selon une étude annuelle de Forbes , Cleveland produit en millions de dollars de recettes contre aux Yankees de New York , numéro un dans ce domaine et pointe au 18 e rang en MLB [ 73 ]. Symbole de cette politique financière, les Indians n'ont pas eu recours à l' arbitrage depuis [ 74 ] préférant négocier directement avec ses joueurs, quitte à les laisser partir sous d'autres cieux en cas d'échec des négociations. Le 12 mai [ 75 ] , les Indians signent le troisième triple jeu sans assistance de leur histoire après ceux du 19 juillet et du 10 octobre Ce type d'action est le plus rare des coups en baseball puisque 14 triples jeux sans assistance seulement sont comptabilisés dans l'histoire des Ligues majeures [ 76 ] contre 15 batteurs qui ont réussi à frapper quatre coups de circuit au cours du même match.Sur ces 14 triples jeux sans assistance, les Indians en comptent trois devant les Red Sox et les Braves , deux chacun. À la mi-saison , les Indians sont en mauvaise position à quinze victoires des leaders de leur poule. Des blessures et des résultats en dents de scie des lanceurs expliquent cette situation. Cliff Lee , meilleur lanceur de la Ligue, échappe au naufrage avec 12 victoires pour 2 défaites et hérite logiquement du poste de lanceur partant au match des étoiles le 16 juillet au Yankee Stadium. Grady Sizemore est également présent. Quatre jours avant, le transfert de C. Sabathia était conclu avec les Milwaukee Brewers. Les Indians terminent la saison au troisième rang de leur division avec 81 victoires pour 81 défaites. Cliff Lee, qui signe finalement 22 victoires pour 3 défaites, remporte le trophée Cy Young [ 77 ]. La saison , marquée par les départs de Cliff Lee et Víctor Martínez , est décevante avec 65 victoires pour 97 défaites. En poste depuis sept ans, le manager Eric Wedge est remercié [ 78 ]. Manny Acta est nommé manager des Indians le 25 octobre [ 79 ]. Autres joueurs du Hall of Fame qui évoluèrent parfois brièvement chez les Indians. Le lanceur Bob Feller est le premier joueur des Indians à connaître l'honneur d'avoir, en , son numéro retiré. Le numéro , retiré en l'honneur des fans des Indians, honore les rencontres consécutives jouées à guichets fermés entre le 12 juin et le 2 avril
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Cette série reste un record en MLB jusqu'au 8 septembre Les Boston Red Sox enregistrent alors leur e match consécutif disputé à guichets fermés à Fenway Park [ 84 ]. Les Indians possèdent un Hall of Fame interne depuis Kenny Lofton est introduit en [ 86 ]. Parmi les principaux trophées individuels attribués directement ou indirectement par la MLB , on citera :. Le match des étoiles All-Star-Game se tient depuis Víctor Martínez est le dernier joueur des Indians à avoir connu une sélection All-Star à l'occasion de l' édition Depuis cette date, au moins un joueur des Indians est présent chaque année à ce rendez-vous de mi-saison [ 87 ]. La franchise possède également des trophées internes, récompensant notamment les jeunes joueurs les plus prometteurs. Le Lou Boudreau Award honore ainsi le meilleur jeune joueur de champ issue des clubs écoles de l'organisation des Indians. Idem pour les lanceurs et le Bob Feller Award. Dix des quarante-quatre managers des Indians jouèrent pendant leur mandat. Le dernier d'entre eux est Frank Robinson - , le premier manager Afro-Américain du baseball majeur [ 88 ]. Il inaugure sa charge le 8 avril à l'occasion d'une victoire face aux New York Yankees au Cleveland Stadium devant 56 spectateurs [ 89 ].
Rachel Robinson, la veuve de Jackie Robinson effectue à cette occasion la lancer symbolique d'ouverture de la saison. Frank Robinson était également sur le terrain comme frappeur désigné. Il tapa un coup de circuit lors de son premier passage au bâton [ 90 ]. Certains mandats sont de simples intérims. Ainsi, Bill Bradley remplace Nap Lajoie en durant son hospitalisation. Jo Jo White assure ainsi l'intérim pendant un match dans l'attente du nouveau manager, Jimmy Dykes , pas encore arrivé, tandis que Joe Gordon est déjà parti pour Détroit [ 92 ]. Charles Somers , industriel de l' Ohio , crée la franchise dont il reste propriétaire de à John F. Kilfoyle en est le président jusqu'en puis Somers assure lui-même la présidence. Il met en place un système de formation de jeunes talents préfigurant le concept de clubs affiliés. Ruiné en partie à cause des déficits récurrents des Indians, il cède la franchise à Jim Dunn contre USD le 21 février [ 39 ] Jim Dunn meurt en et sa société gère ensuite la franchise jusqu'à sa vente à Alva Bradley le 17 novembre [ 39 ] pour un million de dollars. Alva Bradley reste en poste jusqu'au 21 juin [ 39 ] , date de la cession à Bill Veeck. Ce dernier est à la tête des Indians à l'occasion de leur dernier titre à la suite de la mise en place d'une solide politique de recrutement mais il doit vendre la franchise pour 2,2 millions de dollars dès le 21 novembre dans la foulée de son divorce [ 93 ]. Durant la longue traversée du désert des Indians, pas moins de neuf propriétaires se succèdent à la tête de la franchise. Durant cette période qui court de à , le plus long mandat est celui de William R. Daley , six ans de à Larry Dolan est propriétaire de la franchise depuis février [ 39 ] à la suite d'une transaction de millions de dollars avec Richard Jacobs. Le 9 novembre [ 39 ] , Jacobs avait acquis les Indians pour 35,5 millions de dollars plus une dette de 12 millions [ 94 ]. Les Cleveland Blues s'installent à League Park dès leur fondation en Cette enceinte de places qu'utilisèrent notamment les Cleveland Spiders fut inaugurée en
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Rénovée et agrandie en [ 96 ] , League Park peut dès lors accueillir 21 spectateurs. Au tout début du XX e siècle , la municipalité de Cleveland adopte la Sunday Blue-Law , interdisant notamment la pratique du baseball le dimanche, obligeant les Indians à disputer leurs rencontres programmées ce jour en dehors de la ville. Ils jouèrent ainsi à Dayton , Canton , Columbus et Fort Wayne plusieurs matches lors des saisons et [ 97 ]. League Park reste utilisé jusqu'en de manière exclusive par les Indians puis en alternance avec le Cleveland Municipal Stadium entre et Au total, les Indians disputent matches à League Park pour victoires, défaites et 30 matches nuls 0, [ 98 ]. Cette enceinte reste la propriété des Indians jusqu'en , date de son rachat par la ville de Cleveland [ 99 ]. Le Cleveland Municipal Stadium ouvre ses portes aux Indians le 31 juillet et offre environ 78 places [ ]. Lors du match d'inauguration, 80 spectateurs dont 76 payants sont comptabilisés dans l'enceinte [ ]. À partir de la saison et jusqu'au 3 octobre , le Cleveland Stadium devient la demeure exclusive des Indians. Malgré l'enthousiasme des supporters, il est impossible pour les quelques milliers de spectateurs fréquentant régulièrement cette trop vaste enceinte d'y créer une ambiance [ ]. Le 10 octobre , à l'occasion des World Series , 86 fans sont présents, créant pour l'occasion une ambiance digne de ce nom [ ]. Le terrain de jeu lui-même a des proportions inhabituelles : pieds au champ centre. Quand il pénétra la première fois dans ce stade, Babe Ruth s'exclama : « Il faut un cheval pour jouer au champ extérieur ici! L'une des plus mémorables soirées se tient le 4 juin
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Elle est restée dans l'histoire comme la « Beer Night » en raison de l'opération promotionnelle permettant aux 25 fans présents de boire des bières à 10 cents. Dans la neuvième manche, alors que les Indians sont menés par les Texas Rangers , des spectateurs éméchés envahissent le terrain et s'en prennent à des joueurs texans : les Indians perdent le match sur tapis vert [ ]. Lors du match d'adieu à ce stade, l'acteur Bob Hope , fan des Indians, interpréta la chanson Thanks for the Memory avec des paroles réécrites et adaptées à la situation [ ]. Les Indians ont joué matches au Cleveland Municipal Stadium pour victoires, défaites et 12 matches nuls 0, [ 80 ]. Les Indians découvrent Jacobs Field le 4 avril en présence du président des États-Unis Bill Clinton qui effectue le premier lancer [ ]. Cette enceinte dédiée entièrement au baseball dispose à l'origine de 43 places et son inauguration coïncide avec le renouveau sportif de la franchise. Le stade est renommé Progressive Field en du nom d'une compagnie d'assurances ayant acheté les droits de nommage du stade pour 16 ans et un montant de 3,6 millions de dollars par an [ ]. La capacité du Progressive Field est officiellement de 43 places [ ] , mais cinq des six matches disputés lors des play-offs de la saison se jouèrent devant plus de 44 spectateurs. Le record d'affluence culmine ainsi à 44 spectateurs le 5 octobre pour la rencontre Indians- Yankees [ ]. Malgré des conditions météorologiques parfois difficiles, Cleveland n'a pas opté pour un stade couvert. Deux rencontres de saison régulière sur 81 programmées à Progressive Field sont reportées pour cause de pluie lors de la saison En , en revanche, des chutes de neige début avril rendent le terrain impraticable. Les quatre matches d'ouverture prévus à Cleveland sont reportés, puis les Indians trouvent refuge sous le dôme du Miller Park de Milwaukee pour disputer leurs trois premiers matches à domicile face aux Los Angeles Angels du 10 au 12 avril [ ]. Au niveau du camp d'entraînement utilisé en février-mars pour préparer les saisons, les Indians sont basés de à au Chain of Lakes Park à Winter Haven en Floride. Les Indians étaient basés à Tucson Arizona entre et [ ].
Detroit Tigers
Après un repli dans l' Indiana de à , en raison des restrictions de déplacements dues à la guerre [ ] , puis un crochet par Dallas en , les Indians fondent, de fait, la Cactus League en [ ]. Bill Veeck achète du terrain dans l'Arizona en et convainc le propriétaire des Giants de New York de s'installer également dans l'Ouest. La Cactus League est lancée. Le déménagement vers la Floride en est perçu par beaucoup comme l'annonce de la mort de la Cactus League, sévèrement concurrencée par les villes de Floride qui se dotent d'installations du dernier cri. L'Arizona réagit, et le retour des Indians en est significatif du renouveau de la Cactus League. Le contrat de vingt ans entre Goodyear et les Indians prévoit un loyer annuel symbolique de dollars pour utiliser un complexe de 77 millions de dollars. Le club et la ville se partagent à parts égales les recettes aux guichets, des parcs de stationnement, des boutiques et des publicités dans le stade. En revanche, la ville conserve les droits de nommage du stade et l'ensemble des recettes des meilleures places dans le stade [ ]. Avec l'explosion des affluences enregistrés de à , les moyens financiers de la franchise deviennent conséquents, lui permettant même d'afficher la troisième masse salariale de la MLB en avec 96 millions de dollars [ ]. Le retour à l'équilibre après la vague de la fin des années est douloureuse pour les fans qui voient partir leurs joueurs préférés.La chute dans la hiérarchie des masses salariales est radicale : 14 e en , 25 e en et 27 e en [ ]. Le manager général Mark Shapiro assume ces choix en déclarant à plusieurs reprises que son travail n'était pas un concours de popularité. À ce niveau, seul le nouveau propriétaire des Indians, Larry Dolan , le dépasse dans l' Ohio en matière d'impopularité [ ]. Sur la période - , les recettes sont relativement stables, masquant le basculement qui s'opère en entre les recettes aux guichets et celles en provenance des droits télé, notamment. Selon une étude du magazine Forbes [ ] , les recettes des Indians sur la saison s'élèvent à millions de dollars, plaçant la franchise au seizième rang sur trente. Les recettes aux guichets se montent à 57 millions. La crise économique et les mauvais résultats sportifs enregistrés font passer le chiffre d'affaires de à millions de dollars en Les recettes au guichet plongent de 52 à 37 millions de dollars. Recettes en millions de dollars. Source : Forbes. Bien gérée, la franchise a produit un bénéfice de 29,2 millions de dollars en , la plaçant au sixième rang dans la Ligue. En prenant en considération les recettes, les dépenses, les biens possédés par la franchise et son potentiel économique, les Indians sont valorisés en avril à millions de dollars par Forbes 15 e rang. Côté dépenses, le poste principal est la rémunération des joueurs pour 82 millions en , toujours selon Forbes. À ce niveau, les joueurs les mieux payés lors de la saison sont C. Sabathia 11 millions de dollars [ ] , Jake Westbrook 10 millions [ ] , Travis Hafner 8,05 millions [ ] , Paul Byrd 7,5 millions [ ] , Casey Blake 6,1 millions [ ] , Víctor Martínez 4,45 millions [ ] , Joe Borowski 4 millions [ ] , Cliff Lee 4 millions [ ] , David Dellucci 3,75 millions [ ] et Grady Sizemore 3,17 millions [ ]. Selon Forbes, la masse salariale du club est de 95 millions de dollars en [ ]. Sabathia, Borowski, Byrd et Blake sont transférés lors de la saison , réduisant de façon significative la masse salariale de la franchise à l'horizon permettant le recrutement de Kerry Wood , Mark DeRosa et Carl Pavano , notamment. DeRosa et Pavano ne terminent pas la saison chez les Indians.
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