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Tous nos articles sur Christian Quesada. Pour les articles homonymes, voir Basilique Notre-Dame. Elle est construite à peu près sur l'emplacement de l'ancien forum de Trajan , Forum vetus hypothèse étymologique la plus probable pour le nom actuel de Fourvière. Sur cet emplacement est institué au milieu du Moyen Âge un culte à saint Thomas de Cantorbéry puis, rapidement, à la Vierge Marie. Ce double culte se concrétise avec la construction d'un lieu de dévotion, la chapelle Saint-Thomas. Au XIX e siècle, à l'initiative du cardinal de Bonald , une statue d'or de Marie est érigée sur le clocher, rehaussée et renforcée de la chapelle, et la proposition de construire une basilique est acceptée, à la fois pour accueillir des visiteurs de plus en plus nombreux et en remerciement pour la protection de Lyon durant la guerre franco-allemande de [ 5 ]. L'architecture très particulière de l'édifice lui vaut de nombreux admirateurs, mais aussi de très vives critiques. Propriété de la commission de Fourvière et non de l'archevêché depuis sa fondation, la basilique n'est donc pas concernée par la loi de et reste propriété privée, notamment grâce à la diplomatie du maire Édouard Herriot , moins anticlérical que son prédécesseur Victor Augagneur. Néanmoins, malgré ce statut, la basilique obtient à la fin du XX e siècle une reconnaissance officielle de son statut de monument lyonnais. L'édifice est inscrit à l' inventaire supplémentaire des monuments historiques le 26 septembre ; puis il est reconnu d'utilité publique le 15 octobre , juste avant son inscription au patrimoine mondial le 5 décembre de la même année, au titre du Site historique de Lyon. Enfin, le 25 mars , il est classé monument historique. La basilique constitue un des repères les plus visibles de l'agglomération, et un des symboles de la ville de Lyon. Elle donne à Lyon son statut de « ville mariale ». Environ deux millions de pèlerins et de touristes sont accueillis chaque année dans la basilique.Le complexe basilical comprend non seulement l'édifice, la chapelle saint-Thomas et la statue, mais aussi l'esplanade panoramique, le jardin du Rosaire et l'archevêché de Lyon. En , sur les ruines du forum romain, une chapelle est construite à Fourvière par Olivier de Chavannes, un chanoine de Saint-Jean. La petite chapelle, édifiée « apud forum Veneris [ note 1 ] » , est dédiée tout d'abord à saint Thomas puis à la Vierge. Elle est richement dotée, et confiée au chapitre de Saint-Jean qui la dessert. L'archevêque Jean Belles-mains la dote en d'un chapitre propre, comptant quatre chanoines [ 6 ] ; cette générosité lui permet également d'avoir les mains libres pour le chantier de la primatiale [ 7 ]. Au XVII e siècle, Lyon est frappée plusieurs fois par des épidémies de peste , notamment en la plus dévastatrice , , , et Face à ce fléau, les échevins du consulat font appel à la Vierge , probablement à l'inspiration du prévôt des marchands Alexandre de Mascrany. Ce pèlerinage ayant eu lieu, il est choisi de le perpétuer annuellement. Le 12 mars , un vote de la même assemblée voue la ville entière à Marie, et entérine un pèlerinage annuel, placé le 8 septembre, jour de la Nativité de Marie [ 8 ]. Au milieu du XIX e siècle, l'église de Fourvière menace de tomber en ruine. Des constatations faites par André Flachéron révèlent en particulier l'état de vétusté du vieux clocher. Le remplacement de cet édifice est confié à l'architecte diocésain Alphonse-Constance Duboys , et commence au mois d'août Ce clocher à base carrée conserve un premier étage médiéval, surmonté de deux étages datant de ; le troisième étage est de plan octogonal, et se termine par une coupole. Sur cette dernière est placée en une statue de la Vierge réalisée par Joseph-Hugues Fabisch [ 9 ] , [ 10 ] , dont la construction a été autorisée en par le cardinal de Bonald. La fête est repoussée au 8 décembre, date alors non officiellement approuvée de la fête de l' Immaculée Conception , dogme qui sera proclamé deux ans plus tard par Pie IX. À cause du mauvais temps de début décembre, un report au 12 du mois est envisagé ; mais le ciel se dégage au cours de l'après-midi du 8. En signe de piété, les Lyonnais allument des lumignons et les posent sur les appuis de fenêtre : c'est la naissance de la Fête des Lumières [ 12 ]. Pour acheter les terrains nécessaires, M gr Bonald crée en la Commission de Fourvière.
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Son premier but n'est pas la construction d'un nouvel édifice, mais au contraire la sanctuarisation de la colline dans son état d'alors. Les objectifs qui lui sont confiés lettre de l'archevêque au clergé, le 10 janvier sont de dégager la chapelle de « son environnement médiocre » , d' « empêcher par des moyens pratiques [ Pierre Bossan , de son côté, connaît à ses débuts des succès en architecture. Tailleur de pierre sous la conduite de son père, puis élève d' Antoine-Marie Chenavard , il brille dans ses études. La mort de son père, le 22 février , l'oblige à quitter Paris pour revenir travailler à Lyon et y nourrir sa famille. Rapidement, il se fait un nom dans l'architecture religieuse, et travaille en particulier sur le grand chantier de restauration de la primatiale , dans laquelle il est nommé architecte en Mais, en , convaincu par son frère Joseph, il investit dans une société financière exploitant l'éclairage au gaz, et délaisse le chantier de restauration de Saint-Jean, qui est pris entièrement en charge par Tony Desjardins. Joseph Bossan, ingénieur des mines, obtient à son frère l'adjudication de l'usine d'Alès ; ce dernier en néglige le chantier, et la société fait faillite en décembre En mars , les créanciers de l'architecte le poussent à la fuite en Italie, où, sauf à de rares reprises, il demeure jusqu'au début des années Cette période est particulièrement difficile pour lui : d'abord, son frère Joseph, présent avec lui à Palerme durant la Révolution sicilienne et le siège de la ville, y meurt dans les bras de Pierre, d'une épidémie. Ensuite, la mère de l'architecte meurt à son tour, en Lui-même finit par rentrer à Lyon, où il ouvre une agence d'architecture et vit très modestement.Le 31 janvier , est par ailleurs née Marie-Eugénie Mauchand, qui est suivant toute vraisemblance sa fille illégitime. Si ce secret venait à se savoir, l'architecte devra renoncer à sa carrière de constructeur d'églises. Aussi la mère de l'enfant, Marguerite-Henriette Mauchand, choisit-elle de se marier avec Jean-François Guépratte, afin de ne pas discréditer Bossan [ 14 ]. Vers le 28 mai , Pierre Bossan vit une conversion radicale le jour de sa rencontre avec le curé d'Ars. De nombreux amis de Bossan [ note 2 ] , profitant de l'occasion, tentent de faire barre sur M gr Bonald pour l'inciter à construire la basilique sur la colline [ 15 ]. Le 7 mars , une seconde commission de Fourvière est créée, ayant pour sa part comme but d'aménager « un parcours initiatique qui élève l'âme autant que les corps et les prépare à la Rencontre » [ 13 ]. Pierre Bossan est autorisé par la Commission à dévoiler, le 30 avril , une vue de la future basilique, dont les plans ont été esquissés avant et peu à peu retravaillés, notamment après que l'architecte a découvert l'architecture sicilienne. Cette publication, qui rapporte à Pierre Bossan deux cents francs, et dont l'échelle a été faussée pour que la statue de Marie domine la basilique, suscite une réaction mitigée, d'autant que le coût prévu de l'édifice s'élève à deux millions de francs. Néanmoins, le 25 avril, la commission approuve le projet ; de manière plus inattendue [ note 3 ] , le cardinal de Bonald également. Enfin, même si son accord n'est pas indispensable, le préfet et maire de Lyon , Claude-Marius Vaïsse , est également élogieux vis-à-vis du projet [ 16 ]. La commission décide le 2 juin d'envoyer Pierre Bossan passer cinq mois à Rome afin de se concentrer sur l'achèvement des plans. Il y passe deux années, en et ; ces travaux lui sont facturés deux cents francs la première année, cinq cents la seconde. En , Claude Louis Morel de Voleine remarque à la lecture des plans et élévations que la vierge dorée de Fabisch est moins élevée que les nouveaux clochers. Pour parer à la critique, Pierre Bossan et Frédéric Giniez proposent l'édification d'un très haut clocher, s'inscrivant dans le prolongement nord de la seconde travée de la nef, qui recevrait la statue de Marie. Durant cette phase de conception, la Commission ne reste pas inactive et bataille pour l'acquisition des terrains nécessaires à la constitution des jardins du Rosaire. À cette époque, le chemin permettant d'accéder à la colline depuis le Vieux Lyon est propriété de Pauline Jaricot , et l'argent que son péage très modeste rapporte, est donné aux plus pauvres.
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La politique de dons est telle que la donatrice est lourdement endettée, à hauteur d'environ quatre cent mille francs. La Commission, s'alliant avec la fabrique de la Primatiale et les créanciers de Pauline Jaricot, intente un procès à cette dernière, procès qu'elle gagne mais qui ne lui sert à rien car la Commission a acquis les terrains voisins et construit un autre chemin d'accès. De guerre lasse, Pauline Jaricot, ruinée, abandonne ses terrains et brûle ses archives pour éviter qu'elles constituent un document à charge contre la Commission [ 16 ]. De fait, victorieux à la première bataille de Dijon le 30 octobre, les Prussiens sont défaits à la seconde , notamment grâce à Giuseppe Garibaldi et à ses volontaires. La vallée de la Saône est épargnée par les troupes allemandes, et Lyon est sauvée. D'autre part, la Commune de Lyon échoue, face à la reprise en main de la ville par la Garde nationale. La ville, encore traumatisée par le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale et les représailles sanglantes exercées lors du siège de Lyon en , est soulagée. Plusieurs propriétaires de terrains attenant au projet décèdent également en Enfin, en , l'architecte de la ville de Lyon, Claude-Anthelme Benoit , assez hostile au projet, se retire à Cannes pour cause de maladie. Tous ces aléas décident brusquement de la construction prochaine de la basilique imaginée par Bossan. Mais il a beau être loin du chantier, il en surveille avec fidélité l'exécution [ 18 ]. Cette correspondance, conservée, permet aux historiens de connaître en détail l'avancement du chantier, ainsi que de nombreux éléments de conception ou de programmation [ 19 ]. Cette somme correspond ainsi à 11 francs en , 12 en et 6 ,08 en
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Les sculpteurs sur échafaudages touchent entre 40 et 90 centimes de l'heure [ 20 ]. Le financement est assuré en grande partie par une souscription populaire. Mais Paul Brac de la Perrière , chargé des tractations entre la Commission et Bossan, essaie de limiter le devis à un million et demi de francs. De son côté, M gr Ginoulhiac fixe une limite à 1 francs maximum. Le devis finalement présenté à l'archevêque s'élève à 1 francs. En , à l'achèvement du chantier, la somme dépensée s'élève à plus de dix millions de francs, une partie du décor intérieur et extérieur restant encore à terminer [ 20 ] , [ 21 ]. Le plus gros problème technique des fondations est la piètre qualité du sous-sol. En préambule, l'instabilité des terrains est telle que la basilique projetée doit être reculée de trois mètres par rapport au projet initial, ce qui atténue l'effet de surplomb dont bénéficie l'édifice dans le ciel lyonnais et d'autant moins que les proportions sont moindres que celles prévues à l'origine. Ensuite, le sous-sol est constitué de dépôts morainiques effectués par les glaciers alpins lors des glaciations quaternaires , posés sur un socle constitué d'argile sablonneuse, laquelle est striée de réseaux datant pour partie de l'Antiquité [ 20 ]. Les réseaux souterrains sont pour partie voûtés, au moins jusqu'à une profondeur de dix-huit mètres, et des citernes sont créées pour drainer les eaux souterraines. La première pierre, que Joannès Blanchon, président de la Commission, a fait bénir par Pie IX en , est posée au fond des fondations de vingt-deux mètres de profondeur le 8 novembre Vingt mètres de béton environ sont prévus pour soutenir les tours, huit mètres pour l' abside et quatre à cinq mètres pour le sol de la crypte [ 22 ]. Le sous-sol lyonnais, composé de gneiss et de granite , est de piètre qualité pour la construction. De même que les constructeurs antiques et médiévaux des monuments lyonnais, Bossan et Sainte-Marie Perrin doivent choisir des matériaux venus d'ailleurs. La couleur des pierres, dans la symbolique architecturale, importe autant que leurs caractéristiques mécaniques [ 23 ]. Le choix du matériau utilisé pour les soubassements - qui constitue en volume le deuxième le plus utilisé - se porte sur des choins provenant de la carrière d' Hauteville-Lompnes car ceux-ci, de couleur blanche, rappellent la virginité de Marie. Le matériau le plus abondant environ 5 m 3 est celui utilisé pour la superstructure, du calcaire dit « pierre du Midi ». Également de couleur blanche, il se prête particulièrement à la sculpture. Enfin, environ mètres cubes de travertin ou tuf du Bugey sont utilisés pour construire les voûtes, mais sont invisibles, cachés sous les mosaïques [ 23 ]. Pour les piédestaux des colonnes, le granite local est utilisé.
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Les 58 colonnes extérieures elles-mêmes sont en granite ou en porphyre. Les seize colonnes soutenant la nef, après de nombreuses hésitations, sont réalisées dans le marbre bleu de la carrière de l' Étroit du Siaix. Elles mesurent vingt-sept mètres de hauteur [ 23 ] , [ 24 ]. Chacune des quatre colonnes soutenant la façade principale pèse quinze tonnes et a coûté 12 francs [ 25 ]. Très rapidement, sur proposition de Joannès Blanchon, l'abside est dotée de ses deux galeries. La charpente de l'église, initialement prévue en chêne, est remplacée dans le projet, dès , par une charpente métallique, plus légère, et permettant l'installation d'une couverture en ardoise, moins chère que le métal six francs au mètre carré, contre vingt-cinq. Les 1 ardoises sont commandées sur mesure à Angers [ 27 ]. Carrées, elles mesurent 1,05 mètre de côté [ 28 ]. Le faîte est réalisé en pierre de Volvic , sculptée en « dentelures légères » par Joannis Rey [ 27 ]. L'installation de la statue de l' archange Michel au sommet de la basilique provoque une nouvelle vague de critiques.Dans l'esprit de Pierre Bossan, « l'archange est une figure de la Sainte Vierge ». Mais il faut reconnaître que l'architecte, obnubilé par sa basilique, ne tient que peu compte de la chapelle préexistante et de la statue de la Vierge. Or, les Lyonnais sont dans leur ensemble très attachés à la statue et au culte de Marie. Les reproches adressés à la statue de saint Michel sont légion. Les plus acerbes qui restent anonymes estiment que « cette idée ne vient et ne peut venir que d'une suggestion maçonnique heureuse de détrôner Marie, en plus la vedette est donnée à Satan, fier de dominer par sa hideuse figure ». Une caricature du 13 mai montre Guignol expliquant à Gnafron qu'il faut détruire « cette pièce montée que nous bouchait la Mariette » ; la nouvelle église est encore qualifiée de « mât de cocagne » dans La Décentralisation du 6 juillet Le reproche commun est donc que l'édifice ravit la première place à Marie en mettant à sa place une figure qui ne fait pas partie de la dévotion populaire lyonnaise. Le Courrier de Lyon estime même que « la pensée de l'architecte est de démolir [l'ancien édifice et la statue], on y arrivera » [ 29 ]. À l'écoute de ces critiques, plusieurs Lyonnais soutenant le projet proposent des accommodements : Joannès Blanchon suggère l'édification d'une grande colonne supportant la vierge de Fabisch ; M gr Caverot propose la construction, à la jonction des deux sanctuaires, d'une autre tour dont le prix est estimé à francs. Bossan refuse tout net, en reconnaissant que ce refus est dû pour partie à une fierté personnelle : « C'est avouer que nous n'y avons pas pensé et nous condamner en défaisant à grands frais ce que nous avons nous-mêmes fait ». En , Louis-Marie Caverot , nommé huit ans plus tôt à l'archevêché de Lyon, se rend compte de l'ampleur du programme iconographique de Pierre Bossan, et surtout des implications théologiques et liturgiques qui résulteraient de l'adoption de l'intégralité de ce programme, presque exclusivement tourné vers Marie au détriment de Jésus. Le 20 septembre , il nomme l'abbé Jacquier, liturgiste expert, à la tête d'une commission chargée de négocier avec les deux architectes. Si les négociations avec Louis Sainte-Marie Perrin sont assez fructueuses, Bossan se montre inflexible [ note 4 ]. Le principal problème concerne la dénomination des autels, qui ne devrait pas relever de l'architecte ; plus secondairement, les liturgistes trouvent problématique la dédicace des chapelles aux mystères plutôt qu'aux saints, ainsi que la préférence accordée à certains épisodes de la vie de Jésus et exploités par les jansénistes. Tout s'arrange finalement. D'une part, une filiation est établie entre le cycle marial des autels de Fourvière et ceux de Sainte-Marie-Majeure ou de la Minerve. D'autre part, l'archevêque fait appel au pape Léon XIII , et celui-ci permet un règlement diplomatique de la crise [ 31 ]. Le 16 juin , l'édifice est consacré en tant qu'église. Le seul membre encore vivant de la Commission de , Joannès Blanchon, est présent [ 32 ]. Pour autant, la basilique est encore inachevée, en particulier en ce qui concerne l'ambitieux programme iconographique rêvé par Pierre Bossan.
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Ainsi, à de nombreux emplacements clefs de voûte , encorbellements , etc. Quant aux mosaïques figurant les Hérésies, situées au pied de l'autel principal de l'église haute, elles sont terminées en hâte la nuit précédant l'inauguration [ 35 ]. En , Jean-Baptiste Larrivé propose pour l'église haute un projet de chaire décorée de personnages vêtus de costumes contemporains. Cependant, la commission de Fourvière refuse ce projet et le sculpteur doit présenter en un nouveau programme [ 36 ]. Dès , Louis Sainte-Marie Perrin constate que les maçonneries de l'édifice jouent. Ce diagnostic est confirmé en quand l'architecte d'exécution fait venir un ingénieur sur place. Mais ces premières constatations ne sont pas suivies de travaux. La basilique attend près d'un siècle avant que des chutes de tesselles des mosaïques des voûtes ainsi que l'état général du fronton ne justifient le lancement de travaux d'urgence, en novembre [ 37 ]. Mais l'état de la tour est néanmoins mauvais en : les nervures de béton sont fissurées, celles de métal oxydées, l' intrados de la coupole s'effrite et l'escalier est fendu. Ces dégradations sont à mettre sur le compte du vieillissement des structures, qui s'est accéléré notamment sous l'effet de la tempête Martin. Sur le conseil de l'ingénieur Bernard Babinot, la statue de bronze, qui avait été dorée en , est déposée sur le parvis du 27 mai au 20 novembre , le temps de renforcer les structures, remplacer les pierres dégradées du clocher balcons, cordons, corniches, appuis de baies , protéger les éléments saillants sous des couvertines de plomb, nettoyer les façades, renouveler les menuiseries et serrureries et de disposer un nouvel éclairage. Entre-temps, la statue déposée, protégée sous un abri de verre, fait également l'objet d'une restauration : remplacement des boulons et des garde-corps, et renforcement du socle [ 38 ]. Les premières restaurations d'ampleur sur la basilique elle-même concernent le clocher nord-est, dit tour de la Prudence, ou de l'Observatoire. Cette tour qui abrite une table d'orientation à destination du public, est structurée par une armature métallique assurant la reprise des charges des dalles vers les murs porteurs. Ces poutres s'oxydent lentement jusque vers la fin du XX e siècle, quand une reprise d'étanchéité les confine brusquement, accélérant leur détérioration. D'autre part, l'utilisation des flèches de l'édifice comme antennes depuis avait créé un défaut d'étanchéité qui avait amené une oxydation de l'escalier, également métallique. En , l'accès à la tour est interdit. Le chantier n'est lancé qu'en , le temps d'analyser les causes des altérations et de prévoir les travaux nécessaires. Un échafaudage suspendu est accroché à la tour ; la charpente d'origine est entièrement déposée et remplacée ; une ventilation naturelle est créée pour éviter l'accumulation d'humidité.Les décors dégradés sont restaurés et les équipements touristiques, mieux mis en valeur [ 39 ]. La préoccupation suivante concerne l'étanchéité des ardoises formant la couverture, qui provoque dès « un retrait du côté sud des fers de la toiture » Sainte-Marie Perrin. Lors de la constatation des premiers dégâts, une surveillance est menée, mais sans inquiétude particulière. Des cornières sont mises en place pour renforcer les chevrons , mais le disjointement va s'aggravant en et , provoquant des fissures. En , le constat effectué montre un grave défaut d'étanchéité qui entraîne la présence d'eau jusque sur les voûtes, fissurant ces dernières. La cause des dégradations est double : d'une part les ardoises, de couleur noire, accumulent une quantité énorme de chaleur, surchauffant les combles de l'édifice le jour et augmentant ainsi la dilatation de la charpente. D'autre part, les ardoises sont trop petites et le recouvrement est insuffisant pour constituer une couverture étanche. L'état général de la statue de l'archange saint Michel est ensuite examiné en L'aspect extérieur ne révèle aucune dégradation particulière, mais une endoscopie de la statue montre une corrosion galvanique du mât central en acier au point de contact en cuivre et fer. Un isolant à base de phosphates est pulvérisé, puis une peinture époxydique appliquée sur les éléments métalliques pour empêcher le contact [ 40 ]. Enfin, les diverses infiltrations ont endommagé ou sali les décors des voûtes de la basilique. Un diagnostic général est entrepris en , révélant que les dilatations de la charpente métallique ont fait travailler les voûtes, créant des fissures ; les mosaïques ont subi des décollements, des altérations des mortiers, etc. La présence d'eau n'a fait qu'aggraver le tout, salissant et noircissant les décors [ 41 ]. Pour mener à bien le chantier de restauration des décors, un plancher surélevé est installé à seize mètres de hauteur dans l'église supérieure [ 42 ] ; cette structure pèse environ cent cinquante tonnes [ 43 ]. Le travail commence par une auscultation cartographique de l'ensemble de la surface. Les travaux intérieurs sont ensuite effectués en deux temps. Une consolidation d'urgence est d'abord menée, incluant un colmatage des fissures par injection de coulis de chaux. L'injection est effectuée à la seringue sous la mosaïque ou le mortier. Dans un second temps, une réfection complète des décors est entreprise.
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Ceux-ci ont été initialement accrochés par des clous de fer, qui ont rouillé. Les zones trop endommagées sont entièrement décollées et déposées sur une toile. L'envers de la mosaïque peut alors être traité, puis le décor restauré est reposé. La présence du plancher surélevé, complété par des échafaudages mobiles, permet de traiter au passage les autres éléments de décors, en particulier les statues noircies, initialement peintes à la bronzine, et dorées à la feuille durant les restaurations [ 42 ] , [ 41 ]. À cette occasion, la mise en valeur de l'intérieur de l'édifice par l'éclairage est entièrement revu. Il n'avait jamais fait l'objet d'une conception, Pierre Bossan étant mort avant l'application industrielle de l'électricité. Une longue étude est donc menée en , aboutissant à l'implantation de six lustres seulement deux par travée. Cela permet de réunir des sources multiples vingt-neuf sources de type LED dans chaque équipement en un nombre minimal de points, de limiter la longueur de câble déployée, d'éviter tout percement supplémentaire dans les voûtes, enfin, d'optimiser la maintenance. Ces lustres en laiton pèsent kilogrammes et nécessitent deux cent cinquante heures de travail chacun ; leur système de relevage est motorisé. Leur apparence a fait l'objet d'une étude particulière, pour les faire ressembler aux lustres anciens [ 44 ] , [ 45 ]. Sur cette somme, 5,2 millions d'euros sont alloués à la basilique, le reste à son environnement chapelle Saint-Thomas, statue, abords [ 43 ]. Outre ce statut qui ne lui est pas spécifique, la basilique est classée monument historique le 25 mars [ 2 ]. Ce classement concerne tout l'édifice de la basilique en totalité, mais aussi : la chapelle Saint-Thomas et les bâtiments intermédiaires ; les façades et les toitures de l'ancienne tour de l'observatoire astronomique, de la maison abritant le musée ainsi que sa cour et son ancienne chapelle en totalité ; le parvis et l'esplanade, avec leur clôture et tous leurs éléments maçonnés, les façades et toitures de la maison des Chapelains sauf restaurant ; enfin le jardin du Rosaire en totalité [ 1 ]. La basilique de Fourvière jouit d'un statut particulier parmi les édifices religieux français. Lors de sa construction, sa singularité est de ne pas être propriété ecclésiale, mais propriété de tous ses donateurs, à travers la Commission de Fourvière. Symboliquement, la basilique appartient ainsi à tous les Lyonnais. La mise en avant du rôle des laïcs dans l'Église catholique est ainsi proposée dès le milieu du XIX e siècle, et un siècle avant le Concile Vatican II , qui insistera particulièrement sur ce point, notamment par la publication de la constitution apostolique Lumen Gentium [ 46 ].
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Le paradoxe est que cette modernité théologique est proposée par les membres de la Commission de Fourvière, qui sont plutôt à situer dans le courant du catholicisme intransigeant [ 47 ]. La fédération de la libre-pensée estime en que les subventions accordées par la ville de Lyon , subventions visant à financer la construction d'un ascenseur facilitant l'accès de l'édifice aux personnes à mobilité réduite, sont injustifiées. Par une décision du 19 juillet , le Conseil d'État a estimé que cette subvention ne faisait pas obstacle au respect des principes d'égalité et de neutralité à l'égard des cultes. Le juge administratif a fondé sa décision sur l'intérêt public local, l'importance de l'édifice pour le rayonnement culturel et le développement touristique et économique du territoire [ 50 ] , [ 51 ]. Si l'équipement profite aux fidèles venant assister au culte, il n'est toutefois pas consacré à cette seule population et sert également les intérêts touristiques [ 49 ]. Ces tours, hautes de quarante-huit mètres soit quatre de plus que celles de la primatiale [ 25 ] , sont légèrement évasées à leur sommet. Cette recherche architecturale de Pierre Bossan a été très commentée par ses contemporains. Les admirateurs de cette architecture en ont recherché l'origine voir paragraphe ci-dessous ; quant à ses contempteurs, ils raillent « l'éléphant renversé ». D'autre part, leur forme octogonale les rend moins résistantes aux vibrations engendrées par les sonneries des cloches ; enfin, les sacristies aménagées au pied de ces tours sont notoirement insuffisantes face aux besoins énormes d'un tel centre de pèlerinage [ 27 ]. Les tours sont nommées selon les quatre vertus cardinales : sur la façade occidentale, la tour nord-ouest représente la Force, la tour sud-ouest la Justice ; sur le côté est qui regarde Lyon, la tour nord représente la Prudence, et la tour sud, la Tempérance [ 52 ]. L'inspiration architecturale que Bossan pourrait avoir suivie pour la conception de ces tours fait encore débat aujourd'hui. La critique architecturale a traditionnellement vu dans les tours de Fourvière une inspiration sicilienne, puisée dans l' architecture arabo-normande , que Bossan a découverte durant son séjour à Palerme et dans le reste de l'île entre et En particulier, Bossan se serait inspiré de la cathédrale de Palerme , de celle de Cefalù , et, plus encore, de la chapelle palatine du palais des Normands. Cette affirmation, lancée dès , trouve un écho par exemple dans les écrits d' André Hallays , qui écrit en , à propos de Fourvière : « C'est de l'architecture palermitaine » [ 53 ]. Néanmoins, dès la fin du XIX e siècle, cette filiation est remise en doute. Lucien Bégule , par exemple, qui a visité deux fois la Sicile, ne voit pour sa part qu'une vague ressemblance entre le porche de l'édifice lyonnais et le portail latéral de la cathédrale palermitaine. Pour Philippe Dufieux, spécialiste de l'architecture de Bossan, le caractère « sicilien » de la basilique de Fourvière est contestable, ou du moins non unique. Quoi qu'il en soit, selon Dufieux, l'inspiration architecturale première serait bien plus orientaliste que sicilienne. Il en tient pour preuve l'utilisation systématique de l' arc en tiers-point.
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De son point de vue, il faudrait plutôt rapprocher, d'un point de vue architectural, les tours de Fourvière des minarets musulmans [ 54 ]. L' abside est couronnée d'une statue de l' archange Michel sculptée par Paul-Émile Millefaut Ce dernier estime le devis entre douze et quatorze mille francs, mais travaille sur le modèle de plâtre sans aucune avance. La statue définitive est réalisée par les ateliers Gayet-Gauthier, qui ont également coulé la Statue de la Liberté [ 29 ]. Dans l'iconographie imaginée par Bossan, Michel dominait les autres archanges par son rôle dans la lutte entre le Bien et le Mal. Par ailleurs, la figure de l'archange avait acquis au cours du XIX e siècle une signification politique, surtout dans les milieux légitimistes , au point que Henri d'Artois aurait souhaité souscrire à l'édification de cette statue [ 57 ]. Initialement fabriquée pour l' exposition universelle de , elle est rachetée en au prix de 4 francs contre 34 pour l'originale de Fourvière et installée au sommet de l'église vendéenne [ 58 ] , [ 59 ]. Celle-ci a reçu des visions qui ont forgé chez elle une « mariologie maximale » assez mal reçue dans le canon théologique catholique, mais que Bossan approuve. Dans ces visions, Marie est par exemple assimilée à la « Sagesse » divine décrite au chapitre 8 du Livre des Proverbes [ Bible 1 ] ainsi qu'au chapitre 24 du Siracide [ Bible 2 ]. Par contre, il est fort possible que les écrits de la religieuse espagnole ne soient pas les seules sources d'inspiration de l'architecte, lequel semble s'appuyer entre autres sur l'abbé Martigny et son Dictionnaire des antiquités chrétiennes ; Nicolas Henri de Grimouard et son Manuel de l'art chrétien , etc [ 60 ]. En , les réparations menées sur la statue ont révélé qu'à une date inconnue, celle-ci avait été la cible d'un coup de feu qui lui a percé le bras gauche [ 61 ]. La façade occidentale est encadrée par les deux tours de la Force au nord, symbolisée par la représentation de la lutte de Jacob avec l'ange et de la Justice au sud, et sur laquelle celle-ci est figurée par le jugement de Salomon.L'ornementation de la frise et du pied des tours contraste fortement avec la nudité des autres murs. Celle-ci n'est que partiellement recherchée ; les tours auraient dû, d'après les aquarelles peintes par Frédéric Giniez, être ornées de bracelets horizontaux ciselés, à distance régulière. L'église haute est précédée d'un porche d'une dizaine de mètres de profondeur, surmonté de la frise sous laquelle un étroit couloir est aménagé. Les supports du fronton sont sculptés en anges cariatides par Millefaut entre et Pour éviter la déformation des figures du fronton à cause de la perspective, celui-ci a été surélevé, ce qui a amené en conséquence un alourdissement ; le poids très important de la partie supérieure a incité à la réalisation de tests d'écrasement, qui se sont avérés salutaires. Un changement de matériau a été préconisé en conséquence et recommandation a été faite à Millefaut de ne procéder qu'au minimum de retrait de matière. La principale caractéristique de la basilique est de comporter deux églises superposées, celle du bas étant improprement appelée « crypte » ce qu'elle n'est pas, étant éclairée de verrières. Les deux églises sont accessibles par le parvis, l'une en descendant, l'autre en montant ; elles sont également reliées par un escalier monumental à double volée, s'ouvrant sur le côté sud des nefs, et en occupant entièrement les deuxièmes travées haute et basse. Le niveau médian, correspondant au palier de l'escalier, est de plain-pied avec le parvis et l'ancienne chapelle [ 26 ]. Dans l'esprit de Bossan, tout l'édifice de Fourvière est symbolique. Ainsi, l'église basse, dont nombre de ses amis ne voyaient pas l'utilité, devait être pour l'architecte l'édifice dédié à Joseph , le père adoptif de Jésus-Christ. Il voit dans cette dichotomie des édifices un cheminement nécessaire pour le pèlerin, qui passe d'une relative obscurité et d'une église assez basse, à la lumière et aux grands espaces de l'église haute. Dans ce parcours catéchétique , Joseph représente à la fois la face cachée de la Sainte Famille , le support physique de sa femme et de Jésus enfant, mais aussi la tradition et l' Ancien Testament [ 62 ]. Dans le cheminement du visiteur, la porte des Lions est l'entrée naturelle voulue par Pierre Bossan. Les lions qui auraient dû en supporter les colonnes, inspirés de ceux de la cathédrale Notre-Dame d'Embrun , n'ont pas été réalisés, mais on retrouve leur dessin dans les notes des deux architectes. D'autres projets inaboutis étaient prévus pour le vestibule : porche circulaire abritant une statue de la Vierge ; double porte de Nazareth pour les hommes et de Bethléem pour les femmes ouvrant sur l'église basse ; porte de Pharaon reprenant l'histoire du Joseph de la Genèse [ 62 ].
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L'iconographie de la totalité de l'église basse exprime cette idée de participation discrète de Joseph à la vie de Marie et de Jésus. Ainsi, une grande statue de Joseph en porteur de l'Enfant est sculptée, malgré l'opposition de Joannès Blanchon. Les autels prévus non réalisés devaient retracer l'histoire de la Sainte Famille : mariage [ Bible 3 ] , adoration des bergers [ Bible 4 ] , purification de la Vierge [ Bible 5 ] , fuite en Égypte [ Bible 6 ] , vie de la famille à Nazareth [ Bible 7 ] , premières paroles de Jésus au Temple [ Bible 8 ]. Les inscriptions portées sur les voûtains de la coupole montrent les qualificatifs donnés par l'Église à Joseph : Filius David, vir justus, custos Domini, columen Mundi, Virginis sponsus, minister Salutis, certa spes vitae [ 62 ]. Ces inscriptions surplombent les huit Béatitudes , représentées par huit anges sculptés en ronde-bosse , suggérant que Joseph a exercé les vertus correspondantes. Sous l'autel de l'abside, est sculptée par Millefaut une mort de Joseph, dans laquelle l'époux de Marie est représenté sous les traits de Pierre Bossan jeune, et où son fils adoptif Jésus pleure, représentation très rare. Ironiquement, c'est dans cette même église basse et face à cette statue qu'a lieu l'office funèbre de l'architecte de Fourvière, par une autorisation spéciale de l'archevêque [ 62 ]. Dans son ensemble, la crypte est un monument inachevé. Elles relatent l'histoire de la Vierge Marie , à droite dans l'histoire de France, à gauche dans l'histoire de l'Église. L'élément iconographique le plus polémique de la basilique est l'ensemble des mosaïques dites « des hérésies », entourant l'autel principal de l'église haute. Elles sont au nombre de onze, symbolisant pour neuf d'entre elles des courants « hérétiques » historiques : arianisme , macédonianisme , nestorianisme , monophysisme , iconoclasme , luthéranisme , manichéisme , jansénisme et naturalisme. Les deux derniers, l' hydre et le serpent, figurant l'ensemble des hérésies [ 63 ]. Le choix qui a été fait, rassemblant divers courants survenus dans l'Église entre et , est partial et volontaire.L'iconographie est en revanche exclusivement puisée dans un ouvrage réédité en par le bénédictin Jean-Baptiste-François Pitra , attribué à Méliton de Sardes , mais plus probablement médiéval [ 64 ]. En , lors de la rencontre interreligieuse organisée à Lyon par la Communauté de Sant'Egidio , un geste commun est posé par les différentes Églises chrétiennes présentes à Fourvière. Le cardinal Philippe Barbarin déplore à cette occasion le classement de la basilique, qui empêche le retrait de certaines des mosaïques, mais demande publiquement pardon aux représentants protestants présents pour représentation de Luther parmi les hérésies ; une plaque de marbre portant une déclaration co-rédigée et exprimant la volonté des Églises de « surmonter leur histoire douloureuse » est inaugurée en contrepartie [ 65 ] , [ 66 ]. Le Grand- orgue de la basilique a été restauré en par la manufacture d'orgues Jean Renaud de Nantes. Il restaure en profondeur l'instrument sous la direction de son chef d'atelier et harmoniste Michel Jurine. La palette sonore est modifiée par l'apport de onze jeux neufs :. L'harmonisation des 47 jeux est réalisée par Michel Jurine sur la base de pressions plus fortes et avec un caractère ascendant très marqué. Ce site est desservi par le funiculaire de Fourvière. Le tunnel, percé en , passe en biais sous le parvis de la basilique en évitant les fondations de la tour sud-ouest, à une distance minimale de trois mètres environ [ 67 ]. L'entrée de la station est située juste en face du porche principal. La basilique est visitée annuellement par plus de deux millions de touristes, ce qui en fait le premier site touristique de la région Rhône-Alpes [ 43 ]. La basilique accueille depuis d'autres émetteurs FM. Les antennes sont placées au sommet dans les 2 croix de devant. Dans le Beaujolais , au sein du village de Régnié-Durette et de ses vignes, se trouve le premier modèle de la basilique de Fourvière, construite par Pierre Bossan en A l'étranger, la basilique a servi de modèle pour l' église Notre-Dame des Victoires , située dans le quartier français de San Francisco , reconstruite en après le grand tremblement de terre de Dans la grande fresque de la gare de Lyon , peinte en par Jean-Baptiste Olive , la ville de Lyon n'est pas représentée par sa cathédrale, mais par la basilique de Fourvière, ainsi que par la presqu'île visible en arrière-plan [ 46 ].
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Pour Joseph Folliet , s'exprimant en , « Toutes les lignes du paysage lyonnais [ En l'an , Raymond Barre estime pour sa part que « le mystère de la beauté de Fourvière [réside] dans cet émouvant dialogue entre le passé des hommes [ Pour Gérard Collomb , Fourvière est un « trésor d'humanité » quand Michel Mercier y voit « l'histoire d'un attachement populaire indéfectible depuis des siècles » [ 70 ]. Sommaire déplacer vers la barre latérale masquer. Article Discussion. Outils Outils. Wikimedia Commons Wikisource. Article détaillé : Chapelle Saint-Thomas de Lyon. Article détaillé : Pierre Bossan. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue!Comment faire? Des différents statuts de « sculpteurs » au XIX e siècle, p. La sculpture religieuse dans son époque — Attaches, visées, difficulté de cet art. Les enjeux de la sculpture religieuse. Des enjeux inconciliables? Quel avenir? Éditions , vol. Panorama sur ces sculpteurs lyonnais. Iconographie et iconologie 3. Les dévotions « traditionnelles » — g. Les anges. Girard, , 48 p.
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