Defis Des Mariages Inter-ethniques

defis des mariages inter-ethniques

Reniers Georges, Lievens John. Stéréotypes en perspectives. Aspects de l'évolution des pratiques matrimoniales ches les Turcs et les Marocains en Belgique. In: Revue européenne des migrations internationales , vol. Cet article contient des illustrations pour lesquelles nous n'avons pas reçu d'autorisation de diffusion en savoir plus. Avant de procéder à toute mise en ligne, les responsables des revues sollicitent les auteurs d'articles et d'illustrations pour obtenir leurs autorisations. Dans cet article, la personne disposant des droits sur les illustrations a dû refuser la diffusion libre et gratuite de son travail. Nous avons donc apposé des masques permettant de dissimuler l'illustration et donc de satisfaire la demande de l'ayant droit et de laisser un accès libre au texte de l'article. Stereotypes in Perspective. Georges Reniers and John Lievens. In this contribution, the evolution of some aspects of matrimonial practices of Turkish and Moroccan minorities in Belgium are discussed. More precisely, we treat the degree of liberty in partner choice, consanguineous marriages and the characteristics of marriages with partners from the country of origin. The most striking tendency in the results is the important evolution towards greater freedom in partner choice in one generation time.

https://i2.wp.com/etre-heureux-en-couple.fr/wp-content/uploads/2022/12/1671421599_165_Defis-uniques-auxquels-sont-confrontes-les-mariages-interethniques.jpg

En Chine, le dur défi des Roméo et Juliette du Xinjiang

For as far as forced marriages were common in the immigrant communities, this marriage form abated in the second generation to a marginal phenomenon. To the extent that the results suggest a continuation of traditional matrimonial practices i. It is, however, not only the continuing emigration pressure in the countries of origin that fosters cross-border marriages. Migrants and children of migrants thcmselves may have their reasons to marry someone from the country of origin as well. A marriage with someone from the country of origin, both the husband and wife who 'imports' a partner reinforces his or her position of power in the household. Estereotipos en perspectiva. Aspectos de la evolución de las practicas matrimoniales de los turcos y marroquíes de Bélgica. Georges Reniers y John Lievens. Esta contribuciôn trata de la evolución de ciertos aspectos del matrimonio en la sucesión de generaciones en el seno de las minorías turcas y marroquíes en Bélgica. Incluso si ha podido haber matrimonios forzados en el seno de las comunidades inmigradas, este fenómeno se ha convertido hoy en dia en marginal. Los inmigrantes y los hijos de inmigrantes tienen igualmente sus propias razones para casarse con una persona del país de origen : tanto el hombre como la mujer que "importan" a su pareja, mejoran así a su posición de tuerza en el interior del matrimonio. Stéréotypes en perspective. Aspect de l'évolution des pratiques matrimoniales chez les Turcs et les Marocains en Belgique. Georges Reniers et John Lievens. Cette contribution traite de l'évolution de quelques aspects du mariage dans la succession des générations chez les Turcs et Marocains en Belgique. Plus précisément, l'article s'intéresse à la liberté des partenaires dans la prise de décision, au mariage apparenté et aux caractéristiques des mariages avec un partenaire du pays d'origine. La tendance la plus frappante est l'évolution importante vers un choix plus libre du conjoint qui s'est accomplie au cours d'une seule génération. Même s'il y a pu avoir des mariages forcés dans les communautés immigrés, ce phénomène est aujourd'hui devenu marginal. Lorsque les résultats indiquent une continuation des pratiques matrimoniales traditionnelles i. Néanmoins, la pression à émigrer qui subsiste dans les pays d'origine n'est pas seule à favoriser les mariages au-delà des frontières.Les immigrés et les enfants des migrants ont également leurs propres raisons pour se marier avec une personne du pays d'origine : en se mariant avec une personne vivant dans le pays d'origine, l'homme aussi bien que la femme qui « importe » un partenaire améliore sa position de force dans le mariage. Sereotypen in perspectief. De evolutie van enkele aspecten van het huwelijk bij Turken en Marokkanen in België. Georges Reniers, John Lievens. In dit artikel wordt de evolutie van een aantal facetten van het huwelijk bij de Turkse en Marokkaanse minderheden in België belicht. Achtereenvolgens behandelen we de mate van keuzevrijheid van de huwelijkspartners in het beslissingsproces, huwelijken met bloedverwanten en de kenmerken van het huwelijk met een partner uit het land van herkomst. De meest opvallende tendens is de spectaculaire evolutie naar een grotere vrijheid in de partnerkeuze op slecht één generatie tijd. Voor zover er in de migrantengemeenschap sprake is geweest van gedwongen huwelijken, is deze huwelijksvorm in de tweede generatie verworden tôt een marginaal fenomeen. Daar waar traditionele huwelijkspraktijken worden bestendigd zoals het huwelijk met een bloedverwant of het gearrangeerde huwelijk , is dit vaak verbonden met het genereren van nieuwe migratiemogelijkheden binnen de context van het huidige restrictieve migratiebeleid worden. Ook de migranten en kinderen van migranten zelf hebben zo hun redenen om te huwen met iemand uit het land van herkomst. Bovendien zijn het precies de migranten met uitzondering van de Turkse mannen met eerder moderne kenmerken die vaker met een partner uit het land van herkomst huwen. Grensoverschrijdende huwelijken worden daarom niet altijd gevolgd door de vorming van een huishouden met een traditioneel karakter en een klassieke invulling van de geslachtsgebonden rolverdeling. Revue Européenne des Migrations Internationales, 15 3 pp. Aspects de l'évolution des pratiques matrimoniales chez les Turcs et les Marocains en Belgique. Dans la politique belge, on considère souvent l'immigration et l'intégration comme des « problèmes » qui se résolvent tout seuls. On estime que l'immigration des pays d'où provient traditionnellement une forte proportion de travailleurs migrants se tarira petit à petit si l'on mène une politique de plus en plus restrictive. La politique d'intégration active, dont il était question, les années précédentes, dans les propositions du Commissariat Royal à la Politique des Immigrés CRPI, a entre-temps aussi été abandonnée en grande partie. Un des points de départ est que la problématique de l'intégration se résout par le passage de la première à la deuxième génération ; notamment une deuxième génération pour laquelle il ne faut pas mener de politique d'intégration, vu qu'elle a été élevée en Belgique. Que ces idées vivent également parmi les grandes masses de la population, cela s'avère des réactions indignées quand l'opinion publique ou la presse est confrontée à des faits qui ne cadrent pas immédiatement dans l'image de l'alignement automatique de la deuxième génération avec la population autochtone. Ceci est plus précisément le cas quand il s'agit de pratiques qui — à tort ou à raison — sont associées aux prescriptions religieuses ou traditionnelles du pays d'origine et qui désavantageraient la position de la femme.

defis des mariages inter-ethniques

Hotan (Chine) (AFP). En Chine, le dur défi des Roméo et Juliette du Xinjiang

Le langage paternaliste utilisé dans le discours concernant cette thématique, prend ses formes les plus extrêmes quand il s'agit du mariage et des traditions nuptiales. En témoignent ces citations de la presse — progressiste — flamande sur le 'mariage arrangé' : « l'espoir d'une intégration plus souple est contrecarré par une tradition marocaine et turque profondément enracinée : le mariage arrangé » 'Metro', le 27 mai : 3 ; « la tradition du mariage forcé s' avère survivre avec ténacité » Yves Desmet dans 1' editorial du 'De Morgen', du 27 mai ; « les migrants doivent se rendre compte du fait que chacun a le droit de se marier librement » Patsy Sôrensen. Le résultat supposé est une intégration tronquée, où les « filles » doivent souvent, et à un âge prématuré, échanger les bancs d'école contre une position soumise dans un ménage organisé de façon traditionnelle. Il serait naturellement absurde de nier que la pression sociale incitant au mariage avec un partenaire proposé peut être très grande dans certains cas, et que celle-ci est même inacceptable dans quelques cas particuliers, mais ce qui manque dans cette information est la perspective des usages en question et l'élargissement de leur contexte. Ce n'est certainement pas notre intention de faire un discours moral sur le mariage et la position de la femme. Nous sommes intéressés par l'évolution de quelques aspects du mariage dans la succession des générations1. Comme il s'avérera par la suite, cela ne nous fait pas nécessairement conclure qu'il s'agit d'une intégration contrecarrée. En plus nous soutenons l'idée que la dualité souvent présumée entre des caractéristiques modernes et traditionnelles du mariage n'est pertinente qu'à un degré moindre. Beaucoup des formes de mariages qu'on reconnaît chez les Turcs et les Marocains en Belgique, peuvent bien avoir des caractéristiques traditionnelles, mais ils ne sont pas nécessairement traditionnels dans leur contenu. En outre, la plupart des mariages traités sont nouveaux ou modernes parce qu'ils font preuve d'une adaptation à un nouveau contexte. Un contexte qui est clairement déterminé par la situation spécifique de la deuxième génération et la législation sur l'immigration. Nous traitons de la tradition du mariage avec un parent, de la liberté dans le choix du partenaire, des mariages avec un partenaire du pays d'origine, et des mariages interethniques. Ces divers types de mariage se recouvrent en partie au niveau du contenu ; par exemple, un mariage arrangé peut en même temps être un mariage avec un parent ; ou avec quelqu'un du pays d'origine. La différence artificielle entre ces diverses formes de mariage a été créée afin de pouvoir étudier à fond les divers aspects partiels. Le présent texte est, dans une large mesure, basé sur diverses analyses qui ont été rassemblées d'une manière sélective2. Nous avons choisi de couvrir un terrain aussi large que possible, mais de ce fait nous perdons beaucoup de nuances qui ont été précisées dans les enquêtes originales. Un des désavantages de cette méthode, c'est que les résultats proposés n'indiquent pas assez l'hétérogénéité existant au sein du groupe des migrants. Les deux groupes présentent non seulement des clivages par rapport aux différentes générations traités ici , mais aussi des clivages socioculturels ainsi que politiques non traités ici. En outre, nous nous concentrons moins sur les différences. Aspects de l'évolution des pratiques matrimoniales Nous avons choisi de présenter nos résultats de la manière la plus simple. Ainsi nous négligeons la plus grande partie des tests destinés à faire des inferences valables et des contrôles statistiques pour d'autres facteurs. Les mariages arrangés ou forcés. Avant de traiter plus en détail de l'arrangement du mariage chez les Turcs et les Marocains en Belgique, nous voulons dissiper quelques malentendus. Premièrement, le mariage forcé n'est pas une caractéristique de l'islam en soi. Le prophète même aurait dit que le consentement de la vierge doit être obtenu mais que, le cas échéant son silence est la preuve de son consentement Abd Al-Ati : Naturellement il y a des communautés, des écoles ou des ménages qui contreviennent à cette règle, mais cela n'implique point que ceci soit une caractéristique de l'islam comme religion. En outre, la tradition veut que les mariages chez les Turcs et les Marocains comme c'est le cas dans nombre de sociétés non occidentales soient arrangés par définition : le mariage turc et marocain forme un point de concertation familiale, où l'amour entre les deux partenaires est d'une importance secondaire. Pour eux, le mariage est souvent une alliance fonctionnelle entre deux familles ayant ses avantages économiques ou politiques Behnam : C'est pourquoi nous sommes d'avis qu'il faut faire la différence entre les mariages arrangés d'un côté et les mariages forcés de l'autre. Un mariage où les parents ou d'autres membres de la famille ont joué un rôle important dans les négociations n'est pas nécessairement un mariage forcé. Dans les deux enquêtes doubles menées chez les femmes et les hommes turcs et marocains, nous avons étudié la manière dont le mariage s'est réalisé. Les résultats sont représentés graphiquement figure 1 et A chaque fois, on a vérifié qui a été à l'origine du mariage et si l'autre partie les parents ou le couple même a été consultée au cours du processus de décision. Pour les hommes, nous avons identifié quatre types de mariage :. Dans la mesure où on peut parler chez les hommes d'un mariage forcé, ce phénomène convient le plus à la définition du premier type : les parents décident du mariage sans consulter l'homme. Nous sommes conscients que ces quatre types de formation de mariage ne permettent pas toutes les nuances qui existent en réalité. Ces quatre types de mariage sont repris dans les graphiques de la figure 1 en distinguant les types de migrants et la génération à laquelle ils appartiennent.

defis des mariages inter-ethniques

Défis uniques auxquels sont confrontés les mariages interethniques

Nous distinguons les types suivants :. Pour plus de commodité, nous appelons ces derniers les 'travailleurs migrants non mariés', bien que la majorité d'entre eux soient mariée entre-temps Trav. Ce sont les enfants des travailleurs migrants. Ils sont venus en Belgique dans le cadre du regroupement familial. C'est seulement sur la figure 1, qui concerne les hommes, que nous avons distingué cette catégorie. Les types de migrants que nous avons défini peuvent être placés sur un axe chronologique : la période de migration des travailleurs migrants doit être située dans les années soixante et soixante-dix, la période de migration de la génération intermédiaire dans les années soixante-dix et quatre-vingt et celle des mariés émigrés dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix. Figure 1 : Mariages arrangés des hommes selon le type de migration et le type de. Nous retrouvons les formes de mariage les plus classiques chez les travailleurs migrants qui étaient déjà mariés au moment de la migration. La majorité des mariages ont été proposés par les parents, mais conclus avec le consentement du fils. Dans la deuxième génération d'hommes marocains, les mariages forcés ne se produisent plus du tout. Dans la génération intermédiaire et la deuxième génération, il est même devenu pratique courante que le mariage soit proposé par les partenaires eux- mêmes. Sans traiter la question plus à fond, il est intéressant de remarquer quelles énormes différences existent entre les Turcs et les Marocains : les tendances observées dans l'évolution de leur comportement démographique dans une situation de migration. Il faut considérer les mariés émigrés et les travailleurs migrants non mariés comme des catégories séparées. Elles reprennent entre autres des hommes jeunes qui ont été envoyés par leur famille afin de gagner de l'argent à l'étranger. L'idée que la migration, pour un certain nombre d'entre eux, se place dans un projet familial ; elle est soutenue par les proportions élevées de mariages arrangés.

Déconnexion

D'autre part, ces catégories se composent également de migrants assez aventureux ou individualistes, pour qui la migration cadre beaucoup moins dans une stratégie domestique. Ce qui s'exprime dans les proportions assez élevées de mariages qui se produisent sans aucune consultation des parents. Pour les travailleurs migrants non mariés se pose en outre le problème du potentiel limité de partenaires dans la population immigrée. Dans les années soixante- dix époque à laquelle beaucoup de ces travailleurs migrants se sont mariés , il y avait peu de femmes turques et marocaines adultes et célibataires à marier en Belgique. Leur choix était, en large mesure, limité aux partenaires des pays d'origine un choix réalisé souvent par l'intermédiaire explicite des parents et aux femmes belges. Dans l'enquête sur la Formation Familiale et Systèmes de Valeurs chez les femmes turques et marocaines en Flandre et à Bruxelles, les questions en ce qui concerne la formation du mariage étaient légèrement différentes de celles dans l'enquête des hommes. Néanmoins nous avons été en mesure de faire ressortir des catégories plus ou moins semblables. Dans les graphiques de la figure 2, nous distinguons les mariages qui sont arrangés par les parents et éventuellement par le mari sans demander explicitement le consentement de la femme, des mariages qui ont été décidés par les parents et éventuellement par le mari mais avec le consentement de la femme. Les deux catégories restantes sont les mêmes que les catégories utilisées pour les hommes. Il s'agit en ce cas de mariages proposés par les partenaires et où on a demandé ou non le consentement des parents ces derniers types se distinguent clairement des mariages proposés uniquement par le mari. Dans la mesure où on peut parler de mariages forcés, cette idée correspond le mieux avec la première catégorie. Il faut néanmoins réaliser que le hadith6 dit qu'il faut interpréter le silence de la femme comme son consentement pour le mariage.

Memoire Online - Mariage interethnique et production de l'ethnicité - Bogui Fernand Landry Niava

Partant de là, nous voulons comprendre dans le cadre des mariages interethniques comment se fabrique l'appartenance ethnique des descendants de mariages.

Mariage interethnique

Plan. Les mariages arrangés ou forcés[link]; Les mariages avec un parent[link]; Les mariages au-delà des frontières et les mariages interethniques[link].

En Chine, le dur défi des Roméo et Juliette du Xinjiang

D'autres définitions limitent ce type de mariage aux unions interethniques ou inter-religieuses. ethnies ou à des races différentes, si ces.

Votre commentaire: